Ce livre est actuellement disponible à la pré commande. C'est une synthèse de travaux sur les armées de l'Afrique centrale entre 1800 et 1900.
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Certainly these knights existed only from the XIXth century, the subject remains not less original there. The book is thus ordered at Foundry until last Chris Peers's book cost of 48€ is available at a lower price.This last book is at present available in pre order. It is a synthesis of the last works on the armies of Central Africa between 1800 and 1900.
2 commentaires:
La chevalerie africaine ne remonte pas au XIXe siècle mais au moins au VIIe siècle. Les Européens n'ont été conscients de cette réalité qu'à partir des conquêtes coloniales. À l'exception des Portugais qui signalaient dans leurs écrits la présence de ces chevaliers sur la côte ouest de l'Afrique sous contrôle de l'empire du Mali en 1444, ainsi que sur la côte orientale notamment en Somalie lors des Guerres Adal-Ethiopie du début du XVIe siècle où l'on décrit la présence de chevaliers en armure.
Les textes Arabes évoquent très largement ces réalités trop souvent ignorées.
Sans oublier les textes internes au continent qui évoquent largement les batailles de chevaliers au cours des siècles de l'histoire africaine. Nous savons donc par la chronique d'Agadez que ces armures étaient fabriquées localement. Nous disposons aussi par l'artisanat d'informations aqui confirment largement que la chevalerie ne date pas du XIXe siècle grâce aux statuettes de chevaliers Yorubas par exemple. À Koumbi Saleh, ancienne ville commerciale de l'Empire de Ghana (IV-XIe siècle) furent retrouvés des cottes de mailles. Or la ville fut abandonnée en 1400. Au sahel plusieurs armures furent retrouvées dans des tombes. Loin d'être récente l'institution chevaleresque africaine trouve ses racines loin dans le temps. Rappelons que le père de la chevalerie est né en Orient et que le père de la chevalerie Arabe "Antar" était africain comme le confirme le Coran.
Loin d'être un cas mineur la chevalerie africaine était l'une des plus importantes au monde. L'Empire du Mali pouvait aligner plus de 10 000 chevaliers et celui du Songhaï près de 20 000.
Pour finir éviter ce genre de propos, "Certes ces chevaliers n'existèrent qu'au XIXième siècle, le sujet n'en reste pas moins original". Tout d'abord parce que c'est faux. Il n'y a rien d'original ou sinon la chevalerie occidentale est tout aussi originale. Et ensuite parce que ça démontre tous les préjugés et l'ignorance de certains Européens à l'égard de l'histoire du continent.
Cordialement
Certes les chevaliers n'existèrent pas qu'au XIXéme mais bien avant, ce livre ne traite que d'une partie de la chevalerie Africaine, celle du XIXéme d'où mon emploi du "ces".
Je connais une partie des sources que vous citez, sur l'empire du Ghana notamment, mais je ne suis en aucun cas un spécialiste pourtant je suis au courant.
Le sujet reste quand même "original" car justement il sort des sentiers européo-centrés habituellement parcourus et car il s'adresse en plus aux néophytes, ce qui est courageux commercialement.
Les armées Africaines sont largement ignorées du monde du jeu d'histoire ou alors elles ne servent que d'adversaires dans les conflits coloniaux, preuve en est ce livre.
Je sais aussi que l'Afrique, l'Asie et les Amériques n'ont pas attendu les Européens pour avoir une histoire.
Et ce malgré mes préjugés et mon ignorance.
V
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